quarta-feira, janeiro 31, 2007

As Invejas do Armador















O Christophe, esse malandro, continua a criar em mim um sentimento esverdeado que, a continuar assim, ainda me vai fazer gastar muito dinheiro em psicanalistas.
Será Inveja?
Em baixo a ultima carta dele e uma das fotografias, desta vez nas Bahamas.
Phoenix.

"...
Bonjour à tous

Aie, le syndrome de la page blanche guette....par quoi bien commencer.
Blanc comme neige, comme écume aussi, la transition est bien facile, c'est Noel, voilà, nous y sommes, cette date calendaire nous rappelle qu'une partie de la planète se veut de glander, de se réunir et de s'empiffrer pour la majorité des français.
Téou est en Mer, le réveillon se joue sur la grande Bleue, aussi "Bonnes Fêtes à tous".
Ici aussi, la fête bat son plein, depuis le 21. Et oui, nous sommes fêtards dans la famille, trop peut-être, on titube depuis notre départ des Bahamas.

Après une traversée sur le Grand Banc correcte, les retrouvailles en eaux profondes ne furent pas si chaleureuses, l'accueil plutôt glacial, des seaux d'eau nous rafraîchissent de manière irrégulière mais spontanée, la Mer est désordonnée, le cata chahuté, ils ne nous restent plus qu'à s'accrocher et ramasser tout ce qui dégringole autour de nous.
Heureusement, cela n'a duré que 30 heures. C'est si peu dans une Vie, et bizarrement si long quand cinq minutes te suffisent à comprendre que le près serré n'est pas ton ami. Trente heures allongé sur la banquette pour écouter son bateau gémir, te lever c'est prendre le risque d'inverser les rôles.

Mais ce choix, tu ne l'as plu si tu as oublié de fermer tes capots de pont, ou jamais songer que ces vagues sournoises désireuses de participer à la fête, s'infiltrent par le conduit de cheminée, normal, c'est Noel, alors merci, en plus du rinçage à l'eau de mer de ce chauffage inoffensif sous ces dîtes latitudes, nous avons eu le ramonage gratos...bref, comme nous, la moquette baigne à son tour, la suie la colore...
Ce 21 et 22 Décembre, nous aurons le lot de consolation et pas des moindres, puisque nous réussirons sur un bord unique, à rejoindre le fameux Windward passage, entre Cuba et Haiti. Là, le vent s'écroule, la mer houleuse continue à donner le rythme. Juste le temps d'espérer que cela puisse s'arrêter, et c'est repartit de plus belle, 30 noeuds d'Est, cette fois, notre cap a changé, plein Sud, nous glissons ces belles vagues par le travers...

Ouf, celles-ci sont plus polies, elles frappent avant de s'incruster lourdement à bord, sympa, elles en profitent pour remettre de l'ordre sur le pont.
Elles s'inscrivent dans la philosophie du bord "l'allègement". Adieu gaffe, jonc de lattes etc etc...
Autre invité lunaire, ce poisson volant éclaté sur le plexiglass du carré, désolé vieux mais le Père Noel ne t'as pas invité à passer par la cheminée. Et la nuit continue de siffler, bien noire, dame Lune est absente, en congé elle aussi.
Vous voici arrivés chez les uns et Nous, chez les autres, les Indiens Kunas.

25 Décembre au petit matin, nous embouquons la passe du récif d'Hollandes Cayes, heureux de se trouver enfin en eau plate, parsemée de petites îles éparses, toutes couvertes de cocotiers. Juste le temps d'immobiliser le cata sur son ancre, d'apprécier le calme de cette carte postale, qu'il nous faut réfléchir au menu...poissons, langoustes ou crabes géants???
La spécialité locale étant le crabe, pourquoi se priver, baignade et cueillette de deux d'entre eux sur le récif, belle manière d'allier le plaisir à la nécessité.
Depuis ce soir de Noel, le temps à filer, retour aux réalités, nous nous devons de faire notre entrée officielle, sauf que Mr le douanier est absent, retour prévu le 2 Janvier...aujourd'hui 28 Janvier, nous ne nous sommes toujours pas croisés.
Notre premier Charter débuta le 30/12, 4 Italiens sont venus découvrir ce paradis, les approvisionnements nous furent envoyées la veille par avion depuis Panama , ici sur les îles, nous achèterons l'eau douce, le pain Coco et quelques légumes. Ces îles en dix ans, ont vu l'arrivée des groupes électrogènes, qui dît électricité, dît télévision du soir au matin, musique pour certains, les congélateurs eux sont au gaz, normal, ils renferment les caisses de bières Balboa. L'échange n'existe plus, le dollar est de rigueur, les molas se vendent, les touristes de plus en plus nombreux chaque année, sans le savoir, vont détruire la magie du lieu.
Vous contez les San-Blas en quelques mots est bien difficile, tant la place est belle, les Kunas souriants et tranquilles...Timéry est notre laissez-passer permanent, à peine posons nous le pied sur une île habitée par quelques familles, que les enfants nous l'accaparent, la nuit du Jour de l'an, elle finira même par s'endormir dans le hamac au beau milieu d'une famille Kuna sous leur hutte.
Les îles sauvages nous abritent bien de l'alizé, le récif est énorme et très protecteur de la houle du large, la vie sous-marine encore bien vivante et très colorée, il n'est pas difficile de choisir son menu et même si on oublie de pêcher, les pêcheurs Kunas passent en Cayuko vous approvisionner pour quelques dollars de Poulpes, langoustes, crabes ou poissons.
Seul défaut de ce paradis, une petite partie de ces îles est couverte par le réseau GSM, et Internet est inexistant, d'ou notre silence total le mois dernier. Aussi pour vous glisser ces dernières nouvelles, nous avons quitté la place pour longer la côte nord panaméenne et atteindre « Isla Linton », de là, il nous est possible de laisser le cata en sécurité pour prendre un bus et filer à Panamacity, afin que cette lettre quitte notre ordinateur….et que l’on puisse lire et répondre à tous ceux qui écrivent.
Après ces quelques jours de civilisation, Téou filera de nouveau aux San-Blas, toutes cales pleines pour profiter tranquillement de ce petit coin de la planète, en famille entre amis ou en charter, et ce jusque fin Mai minimum .
Voici notre contact possible, un SMS ou un message vocal sera toujours le meilleur moyen de nous laisser une info : 00 507 66 50 83 22
Bonne continuation à tous, les singes hurleurs se joignent à nous pour vous glisser la bise, à bientôt.
Amitiés
..."


2 comentários:

Raquel Sabino Pereira disse...

Concordo... Caso para exclamarmos, em uníssono, «FRANCHEMENT, CHRISTOPHE!!!»

Anónimo disse...

Christophe:C´est sur que on vas se trouver au Bresil ???????
Pour moi les deux langoustes ,les de deux pates !!!! Merci et a bientot...
ZURK